mercredi 23 décembre 2015

www.vinylemobile.com

Yo les mecs ! Si vous tombez sur cette publication, c'est que vous ne saviez pas encore que le blogue a été transféré sur www.vinylemobile.com ! Allez donc consulter cette 8e merveille du monde !!

dimanche 17 mai 2015

Trois mois plus tard : soirée retrouvailles !

C'était un matin. Un vendredi. Je me suis levé, pis en me regardant les mains, je vois qu'elles shakent un peu (oui, l’anglicisme est conjugué !). Ce matin là, j'ai taillé ma barbe, coupé mes ongles, peigné mes cheveux. Je me suis mis sur mon 36 : complet de designer, cravate italienne, bobettes blanches américaines. C'était jours de fête (pas la mienne, pas encore !) et j'allais devoir patienter encore 12h avant de vivre le grand moment.




Je suis embarqué dans ma rutilante Civic blanche, pis le niaiseux que je suis a réalisé que grande tenue d'apparat servirait pas à grand chose. Au diable les vêtements italiens, va falloir que je sorte mon habillement de combat. T-Shirt de chez Wal-Mart, shorts (trop) usées pis le collier birman que mon entourage aime pas trop. Kham et Roseline sont en route vers mon palace, pis on s'est promis toute que des retrouvailles !


Roseline, après un Gin-Tonic sur mon balcon (en passant, il faisait au moins 25 degrés dehors...)


Même après leur arrivée, j'avais toujours un brin de crainte en moi. Faisait trois jours que j'avais pas de nouvelles de notre invité surprise. Allait-il nous faire faux bon ? Et, soudain, Kham regarde par la fenêtre pis il dit "Caliss, c'est tu Richard qui est en train de se brosser les dents dehors ?". Mesdames, messieurs, les retrouvailles était désormais (presque) complète: ma sœur préférait le charme de New York aux plaisirs décadents de mon humble demeure.





On a passé toute une soirée. On a mangé beaucoup, bu un peu et ris énormément. On s'est rappelé des bons souvenirs, Richard nous a raconté de savoureuses anecdotes du reste de son voyage. Trois mois après notre retour, c'est bon de se revoir. J'ai même eu la chance de présenter mon grand frère à mes potes !





C'était un matin. Un samedi.  Kham et Roseline étaient dans ma chambre d'invités. Richard dormait sur un matelas pneumatique dans mon salon. Je me suis levé, pis en me regardant les mains, je vois qu'elles shakent un peu (oui, l’anglicisme est encore conjugué !). Ce matin là, j'ai pas taillé ma barbe. J'ai mis un t-shirt de chez Wal-Mart. Pis je me suis dit que si j'avais la chance que mes chums soient en Asie du Sud Est en même temps que moi, l'année prochaine, j'allais tout faire pour les voir. Au moins un soir. Pis sûrement plus.


samedi 28 février 2015

Deux semaines plus tard : il y aura un chapitre 2 !

Yo ! Fait deux semaines j'ai rien écrit sur Vinyle Mobile. Normal, je suis revenu au Québec, pis comme vous autres, je trouve qu'il fait frette en ta.... Depuis mon retour, qu'est-ce qui se passe ? Plein d'affaires ! Ceux qui suivent l'Instagram @vinylemobile ont vu que je m'étais trouvé de la Singha (c'est pas de la Chang, mais bon on vit avec !).

Pis jeudi soir, qu'est-ce qui s'est passé ? J'arrivais d'un 5 @ 7, je reçois un appel de mon chum Kham. Il me fait la grande annonce, celle que j'attendais depuis longtemps ! Air Asia, la mythique compagnie dont un des avions a crashé en décembre dernier, vient de sortir une surprise ! Pour 200 $CAD, le détenteur d'un laisser-passe peut faire jusqu'à 10 vols entre les principales destinations d'Asie du Sud Est. 




J'allais tu faire comme l'été passé, pis avoir besoin de me faire botter le cul pour acheter des billets d'avion ? No way ! J'ai pogné mon laptop, me suis enligné sur le site d'Air Asia. Pis j'ai acheté ma passe ! 

J'ai un an pour l'utiliser, pis elle est valide 30 jours à partir du premier vol que je prends. Yep, vous avez compris. Je repars en Asie. Je sais pas exactement quand, mais c'est d'ici 11 mois ! Y'aura un chapitre 2 à l'aventure Vinyle Mobile ! Je vais me faire un bel itinéraire de colon, pis vous partager mes meilleurs folies !

samedi 14 février 2015

La fin de Vinyle Mobile ?

Je vous avais dit que je publierais un article ce soir, et je tiens ma promesse. En ce moment, je suis assis dans ma salle à manger de Chambly. Je pensais écrire tout ça dans l'avion, mais pour plusieurs raisons j'ai décidé d'attendre. J'écoutais The News Room sur ma tablette, pis anyway quitter Bangkok, quitter l'Asie, m'avait un peu (pas mal) ébranlé. Votre émotif blogueur avait le motton (il l'a peut-être même encore, qui sait ?). 



Quand j'ai ouvert le blogue Vinyle Mobile, c'était pour documenter mon expérience asiatique. Ça faisait 8 ans que je remettait ça continuellement, pis j'étais écoeuré de trouver des raisons pour reporter. Je voulais sortir de ma zone de confort, pis vous le partager. Pendant 50 jours, j'ai vécu mon voyage, j'ai vécu la vie  à 110 % (ou encore 100 miles à l'heure, ou encore à fond la caisse). Littéralement. Jamais je me suis donné le droit de laisser passer un moment (même si des fois, je lisais dans un tea house, dormais dans un temple ou écoutais une émission dans un transport). Je me suis même départi de mes souliers gris  avant de quitter Bangkok, tellement ils étaient maganés.





Pendant l'expérience Vinyle Mobile, j'ai mangé n'importe quoi, rencontré une foule de monde plus capotés les uns que les autres, vu des paysages (et aussi des "choses") à couper le souffle. J'ai essayé de vous partager ça à travers un angle différent. Je sais ben que c'était pas parfait. Des mots manquaient parfois, étaient mal placés à d'autres occasions. Des petites fautes de frappes se glissaient...




Mais je suis fier de l'avoir fait quotidiennement. Pour vous amuser un peu avec des statistiques, Vinyle Mobile c'est :


  • Environ 2 heures par jour (souvent en buvant une Chang, alors ça compte pas)
  • 60 articles publiés (dont 50 "pendant" le voyage, donc un article par jour)
  • En moyenne 150 visiteurs par jour, plus une trentaine de livraison par courriel (donc un total d'environ 190 lecteurs quotidiennement)
  • 300 repas consommés en territoire asiatique (et quelques caisses de Chang, j'imagine, ainsi qu'une bouteille de 2 litres de Black Label avec une poignée)
  • 9 plongées
  • 2500 photos, dont 800 ayant passé le test de qualité (donc conservées)
  • Zéro maladie intestinale (j'ai eu la grippe, deux fois)


J'ai essayé de vous partager mon aventure. Pour vous la faire vivre à travers mes histoires niaiseuses (mais vraies). Et aussi pour vous donner le goût. Comme moi. Le goût de voyager pis de sortir de sa zone de confort. Ça veut pas nécessairement dire d'aller en Asie pis de manger dans la rue. Vous aimez ça aller dans un tout inclus ? Sortez du resort pis aller visiter la ville pas loin. Buvez du jus pressé par la madame dans son kiosque : vous devriez pas être plus malades que moi.



Pis si vous êtes games, allez en Asie. La Thaïlande, c'est pas compliqué. Parait que le Vietnam l'est pas non plus. De toute façon, y'a 197 pays dans le monde !

C'est tu la fin de Vinyle Mobile ? Oui. Et non. Oui parce que je pense pas continuer à bloguer à partir du Québec : ça serait sortir des objectifs visés par le blogue. Non, parce que votre aventurier préféré va commencer (dès lundi) à cumuler ses vacances et ses sous. Et repartir. Inde, Chilie, Philippines, Malaisie, Iran ? Quelle destination choisir ? Ça viendra avec le temps. Mais vous aurez peut-être l'occasion de me lire de nouveau. Et espérons que ça soit avant longtemps.





Vous avez aimé ? Vous avez des commentaires ou des questions ? Vous savez comment me rejoindre. J'ai de nouveau mon cellulaire. Pis sinon, ben écrivez-moi juste sur vinylemobile@gmail.com !


jeudi 12 février 2015

50 jours, un seul Pad Thaï


Selon le voyageur culinaire Mark Weins, dont je vous ai parlé à une ou deux reprises depuis l’ouverture de Vinyle Mobile, la Thaïlande a beaucoup plus à offrir que des nouilles frites avec des légumes, des œufs pis du poulet. Après 50 jours en Asie, je dois vous dire que je suis pas mal d’accord : votre aventurier préféré ne s’est fait prendre au jeu du Pad Thaï qu’à une seule occasion. J’étais dans la rue, j’avais faim sans bon sens, et la petite madame qui tenait son stand était la seule cuisinière à des kilomètres à la ronde.




Le lecteur avisé se souviendra de mon aventure du 31 décembre au Nahm, allégué 13e meilleur restaurant au monde selon le guide Michelin. Mark Wiens, lui, est plutôt d’avis qu’une des meilleures places pour manger à Bangkok est chez Soei. Pas facile de trouver cet endroit, situé dans une gare de train au nord de Bangkok.



Peu importe. On a quand même pris notre courage à deux mains, à moitié remis de notre dernière «grosse » soirée àBangkok. En arrivant, on s’est pas cassé la tête, on a tout commandé. Pis on a mangé comme des cochons. C’était comment ? Bon en mautadit. On a mangé du ceviche de crevettes, du poisson au cari, une soupe de poissons qui s’étaient mutuellement mangés pis des têtes de maquereaux frites.




Tout ça pour 1200 thaï baths, soit environ 50 $. Pour la gang au complet. Le Nahm m’avait coûté dix fois plus cher. Les deux expériences étaient complètement différentes, mais je dirais que Mark Wiens se trompe pas au sujet de Soei.






Comme d’habitude, je me suis mis à avoir faim deux heures  plus tard. J’avais jamais remarqué, au Québec, à quel point j’ai toujours faim. Kham pis moi, on s’est arrêter se remplir dans un McDonald’s, afin de tester scientifiquement les différences gustatives avec les produits québécois.  Fidèle à ses comportements extrémistes, Kham a pris la plus grosse patente possible.  Pis moi, en mangeant mon burger, je réalisais qu’il me restait moins de douze heures ici.





Note : Ça peut arriver que le prochain (et dernier ?)  article de Vinyle Mobile soit publié uniquement samedi soir. Quand vous lirez tout ça, j’aurai les fesses ben assises dans l’avion, en train de regarder Zero Dark Thirty. Yo les mecs, je suis sur la route du retour !

mercredi 11 février 2015

Concentré Bangkokien (dernière grosse soirée)


Je me suis levé, hier matin, pis j’ai réalisé. J’ai réalisé qu’il me restait 2 jours, sur les 50 que je devais passer ici. J’avais deux choix. Capoter. Ou ben tripper comme un con avec ma gang. Après une demi-seconde d’inutile réflexion, j’ai décidé que j’allais me mettre en boule dans la chambre et profiter de l’air climatisé. Il me restait environ 50 pages du Dôme de Stephen King à lire, ça serait sûrement un bon passe-temps.



Évidemment, tout ça c’est n’importe quoi ! Pas vrai que j’allais être dans Bangkok, et regarder le temps passer, ne serait-ce qu’une seconde. Y’a une couple de places que je voulais revoir avant de partir, pis ça adonnait ben parce qu’elles étaient dans l’horaire que Kham nous avait préparé. Ceux qui suivent Vinyle Mobile depuis le début savent à quel point j’avais été impressionné par le Chinatown, à mon arrivée. Ça l’air niaiseux, mais tout seul pour la première fois en Asie, ça brasse en Saint-Pantalon. Pis quand je suis retourné, j’ai trouvé ça… normal. C’est achalandé pas à peu près, mais c’est pas aussi étouffant que dans mon souvenir.




Kham avait pas besoin d’un cours classique pour comprendre que quand on a deux jours à Bangkok, faut faire un concentré d’activités pour en voir le plus possible. S’t’un pro, pis moi ben j’étais d’accord avec lui. Ça fait qu’on est aussi allés voir de la boxe thaï. C’est un peu l’équivalent du kick boxing, sauf que y’a de la cornemuse qui joue tout le long. Le monde boit et crie autant que les québécois pendant une game du Canadien contre les Giants (on voit ici mes immenses connaissances en sport professionnel), pis je me suis surpris à crier le nom d’un des boxeurs. Naturellement, par affinité logique, je supportais le plus mince des deux. Pis c’est lui qui perdu.




On peut pas, non plus, aller à Bangkok sans passer par un des Sky Bar de la ville. J’avais volontairement évité, lors de mon premier passage en ville, de visiter le Lebua. Je savais qu’on allait le faire en gang : c’est un endroit classique du film Hangover 2. Les filles, elles, étaient trop emboissonnées (mot invité par le célèbre Brisson) pour profiter de leur drink à 20 $. Mais bon, Kham et moi on était assez responsables pour se commander un jus d’orange et prendre ça relax. L’alcool, c’est pas pour nous !





Je me suis levé, ce matin. J’avais pu de carte de crédit dans les poches. Les photos et vidéos de mon fidèle Canon G16  étaient là pour nous rappeler la soirée. Il est possible que certains de vos voyageurs se soient retrouvés sur la scène, en train de danser sur la musique d’un band live.  Sommes-nous arrêtés au Super Pussy ? Non. Y’a des incontournables, à Bangkok, qu’on peut contourner. Merci, Bangkok, pour la soirée.

mardi 10 février 2015

Retour à Bangkok, en gang !


En voyage, j’ai jamais considéré que partir d’une ville pour se diriger vers une autre était un perte de temps. Pis comme je l’ai souvent expliqué, non seulement les transports sont beaucoup moins chers en Asie qu’en Amérique, mais ils sont souvent beaucoup mieux organisés. Et c’est après une longue nuit de deux heures de sommeil qu’on s’est dirigés tous les quatre vers Bangkok, capitale de tous les vices. Pendant le trajet, tout le monde rivalisait de sommeil et j’espère qu’on a pas laissé trop de notre ADN par des coulisses de bave pendant qu’on dormait.


Ça m’a fait un peu bizarre, de revenir ici. J’était pu surpris par l’intensité de la place, et la ville me rentrait pas dedans comme elle l’avait fait y’a sept semaines.  J’étais avec du monde, pis on trippait ben comme il faut sur la place. Bangkok, finalement, c’est salubre, c’est une capitale d’envergure mondiale, pis c’est sexy en saperlipopette. Presqu’autant que votre blogueur préféré. Et ici, la bouffe est pas mal plus variée que sur les îles, sur lesquelles je venais de passer les deux dernières semaines.



Pendant qu’on profitait d’un des moments d’éveil de ma sœur pour l’amener manger des cupcakes dans un des plus grands centres d’achats que j’ai vu de ma vie, Kham pis moi on jasait. On jasait comment Bangkok, ça brassait. On jasait comment Bangkok, c’était aussi glamour. On jasait comment Bangkok, s’tune place pour habiter. Si Bangkok nous engageait. Ce qui risquait pas d’arriver, sauf peut-être comme go-go boys de luxe.



Évidemment, Bangkok c’est aussi la nuit. Et Kham avait judicieusement planifié une petite patrouille dans un des redlight de la ville, parce que c’est un incontournable à voir, même si notre groupe n’a évidemment pas le profil du consommateur. Pendant qu’on cherchait la bonne rue, un amical thaï s’est mis à vouloir fouiller dans mon sac à dos. Mes sens, désormais plus aiguisés que lors de mon arrivée au BBB Inn, m’ont rapidement fait réaliser la situation.




C’était la première fois que ça m’arrivait en sept semaines de voyage. J’ai un peu pogné les nerfs après ce gentil gangster, sans pousser ma luck et ainsi risquer une mort lente et souffrante, percé par un thaï à 2 jours de mon retour au Québec. On a fini la soirée en prenant une bière ben rapide, un peu écoeurés par les vieux cochons qui, eux, magasinaient les femmes comme on magasinerait une paire de souliers. C’est à voir. Mais pas à imiter !